Depuis quelques jours, une pluie de mesures répressives s’abat sur les utilisateurs de 2 roues motorisés:
- D’abord, l’augmentation fiscale sur l’immatriculation des motos de plus de 10 ans.
- Ensuite, la verbalisation de la circulation inter-files dès les jours qui ont suivi la fin de l’expérimentation.
- Et maintenant, un rapport des experts du CNSR (Conseil National de Sécurité Routière) qui enterre la moto.
S’ajoute à ça, le stationnement qui devient payant dans certaines villes, et les zones à faibles émissions (ZFE) qui pullulent en rejetant les 2 roues motorisés un peu âgés comme s’ils ne permettaient pas de fluidifier le trafic.
Immatriculation des motos de plus de 10 ans
Dans un premier temps nous avons pensé à une erreur d’interprétation de la nouvelle réglementation ou à une erreur informatique en voyant le prix des taxes sur l’immatriculation des motos de 10 ans. Le site de l’ANTS nous avait habitués à ses imperfections, et la différence de tarif entre la simulation et le paiement des taxes ressemblait à un de ses nouveaux caprices.
Mais le 4 février, nous avons finalement eu la triste confirmation: les motos de plus de 10 ans ne profiterons plus d’une réduction de 50% par rapport aux modèles plus récents, comme cela a toujours été, et comme c’est encore pour les voitures.
L’augmentation de tarif du certificat d’immatriculation n’est pas un simple bug, mais bien une décision volontaire et appliquée depuis le 1er janvier. Et cela au détriment des motards et de leurs portefeuilles.
Verbalisation de la circulation inter-files
Quelques jours plus tard, face à la diffusion massive d’une information erronée annonçant une nouvelle « interdiction de remonté de file » (pouvant entraîner de nouvelles verbalisations), nous nous sommes appliqués à expliquer que le 31 janvier n’était que la date de fin de l’expérimentation (annoncée depuis longue date). Lors de l’entrevue du 3 février avec la FFMC, la Déléguée Interministérielle à la Sécurité Routière (DISR) s’était montrée bienveillante en annonçant une nouvelle expérimentation de la circulation inter-file plus étendue et s’accompagnant d’une campagne de formation et d’information prometteuse pour la sécurité des 2RM .
Mais deux jours plus tard seulement, les forces de l’ordre trahissaient cet engagement et sautaient malhonnêtement sur l’occasion pour verbaliser ceux qui circulaient librement depuis cinq ans entre les voitures. Et les motards ont vu leurs permis partir en miettes.
C’est inadmissible! Soit ce gouvernement ment effrontément, soit il ne tient plus sa police. Dans les deux cas, c’est grave!
Rapport des experts du CNSR
Et comme si toutes ces trahisons ne suffisaient pas, voilà que le 3février, lors du Conseil National de Sécurité Routière (CNSR), tombe cet accablant rapport « d’experts » qui place notre passion sous la menace de prohibition à grand coup de mesures archaïques et répressives.
Ces soit disant experts ressortent des aberrations déjà rejetées depuis des années.
La FFMC n’est pas la seule à monter au créneau: la Fédération Française de Motocyclisme) et l’Assurance Mutuelle des Motards se joignent à elle pour rejeter les propositions de ce rapport à charge contre la moto. Trois représentation du monde motard, fortes de leurs années d’expérience et de connaissance du sujet, présentes au CNSR, mais qui ne sont même pas consultées par les rédacteurs de ce rapport motophobe.
Les motos réduisent l’encombrement en ville, mais leur stationnement devient payant.