lundi 13 mars, nous avons été reçus par Mireille CLAPOT, députée Renaissance de la 1ere circonscription de la Drôme.
Nous lui avons fait part de notre colère face au manque d’intérêt que le gouvernement a porté pour le sujet du contrôle technique des motos. En ne prenant aucune initiative en amont du décret d’août 2021, puis en laissant « trainer » le sujet pendant des mois, tout en changeant de ministres à plusieurs reprises, le gouvernement n’a pas été capable d’aller au bout de ses prétentions pour permettre l’abrogation de ce décret. En laissant déraper la situation, il n’a pas permis la mise en place des mesures alternatives qui permettraient d’éviter le CT au motards français. Ce qui a permis à des associations (subventionnées et qui avaient des intérêts) d’intervenir auprès du Conseil d’État.
Nous avons également mis en avant notre sentiment d’avoir été dupé par un président de la république déjà en campagne lorsqu’il a suspendu le décret en 2021.
Une fois cela dit, nous avons rappelé l’inutilité d’un CT pour les 2 roues motorisés dans le but d’améliorer la sécurité des motards. Mettant en avant que la grande majorité des accidents sont dus à des erreurs de comportement, parfois à l’état des la chaussée et quasiment jamais à l’état du véhicule.
Mme CLAPOT a déclaré ne pas partager notre avis, compte tenu qu’il existe forcément une partie des conducteurs de 2RM qui n’entretiennent pas correctement leur véhicule. Et que par conséquent, un CT ne pouvait qu’améliorer cette situation.
Nous avons répondu que même si une (faible) partie du parc 2 RM français pouvait présenter des défauts d’entretien, les statistiques et les observations des assureurs prouvent que cela n’entraînerait finalement que très peu d’accidents et que le CT n’apporterait rien en terme d’amélioration de sécurité routière.
Elle nous a ensuite interrogé sur les éléments à vérifier sur une moto, pour finalement nous demander quel serait pour nous le prix acceptable pour qu’un contrôleur le fasse à notre place!!!
Nous lui avons bien évidemment répondu qu’il n’y avait aucune raison de réfléchir au prix d’un acte inutile. Et que nous voulions simplement que cette mesure soit retirée et que de réelles actions de sécurité routière soit menées à la place. Nous avons également listé l’ensemble des mesures alternatives au CT.